June 6, 1999

Holy Smoke (1999) ***

8 1/2 Women (1999) ***

Hideous Kinky (1999) ***

The Acid House (1999) ***

Five Senses (1999) **

Canadian film about a little girl lost in a park and other events.

Felicia's Journey (1999) **

Atom Egoyan's film about a young Irish lass and an strange English gentleman (Bob Hoskins).

The End Of The Affair (1999) **

Mélodrame de Neil Jordan ("The Crying Game", "Michael Collins"). Avec Julianne Moore, Ralph Fiennes, Stephen Rea. Le célèbre (et controversé) metteur en scène irlandais Neil Jordan, connu surtout pour les films violents (pleins des vampires, des terroristes et des tueurs cinglés), s'intéresse pour la première fois au mélodrame traditionel. Adapté d'une nouvelle de Graham Greene, "The End Of The Affair" raconte l'histoire d'un jeune écrivain cynique (Ralph Fiennes) qui tombe amoureux d'une femme mariée (Julianne Moore). Heureusement pour lui, l'époux de sa bien-aimée est un diplomate particulièrement terne et ennuyeux. Mais comme nous sommes à Londres dans les années 40, l'adultère est hantée par un sens aigue de la culpabilité. C'est à la fois une réflection sur l'amour, une audacieuse critique sociale, et un drame existentiel. Les spectateurs se retrouvent devant un film inégal, mais très fascinant. L'intrigue est carrément déroutante: est-ce un drame religieux ou une histoire d'adultère? Que faire de ces guérisons miraculeuses et d'autres interventions divines? Car ici, au triangle amoureux traditionel - la femme, son amant et le mari trompé - s'ajoute un quatrième élément: un Dieu vengeur, qui punit la faiblesse et la tricherie. A l'instar des oeuvres de Robert Bresson ou Carl Dreyer, "The End Of The Affair" semble s'adresser au public adult, sophistiqué et... croyant.

Better Than Chocolate (1999) **

A lesbian film set in British Columbia.

The Last September (1999) **

Irish fight for independence, seen through the eyes of a young girl from an aristocratic family.

Something More (1999) **

Directed by Rob King. With Michael Goorjian, Chandra West and Jennifer Beals. Unable to decide if it wants to be a raunchy sex farce or a serious drama about relationships, this Canuck flick from Saskatchevan emerges as a disappointing flop. Which is too bad, because with only a few minor changes, it could have been quite a memorable film.

Angela's Ashes (1999) **

Drame d'Alan Parker ("Midnight Express", "The Wall"). Avec Emily Watson, Robert Carlyle, Joe Breen, Ciaran Owens, Michael Legge. La célèbre autobiographie de Frank McCourt, couronnée d`un Prix Pulitzer en 1997, arrive enfin sur nos écrans. Alan Parker - connu surtout pour les drames carcéraux ("Midnight Express") et les films musicaux ("Pink Floyd's The Wall", "Bugsy Malone", "The Commitments") - n'est peut-être pas le réalisateur idéal pour traduire toutes les subtilités psychologiques du livre, mais il réussit quand-même à créer une étonnante fresque sociale. L'action se déroule à Limerick, une petite ville d`Irlande, dans les années 30 et 40. Le jeune Frank, l'ainé d'une famille extrêmement pauvre, voit ses petits frères et soeurs mourir l'un après l'autre, tandis que son père (Robert Carlyle) sombre de plus en plus dans l'alcoholisme. La rôle de Frank est superbement interpretée par trois acteurs differents: Joe Breen à l`age de 6 ans, Ciaran Owens à 12 ans, et finallement, par Michael Legge à 16 ans. Il faut également remarquer la très belle musique de John Williams (nominée au Golden Globes), qui contribue beaucoup au succès de ce film. Of course, the book was WAY better. And an egocentric director like Alan Parker ("Pink Floyd's The Wall", "Evita") would be just the type to turn a literary masterwork into a pretentious mess. But surprisingly, he has actually crafted a rich and deeply satisfying adaptation of Frank McCourt's Pulitzer Prize-winning autobiography, set in a poor Irish town in the 30's and 40's.

Guinevere (1999) **

Directed by Audrey Wells. Canadian film starring Sarah Polley. An award-winner at Sundance.

Molokai: The True Story Of Father Damien (1999) *

Directed by Paul Cox. Story of a priest to chooses to live among lepers in Hawaii.

Accelerator (1999) **

Directed by Vinny Murphy. Exciting existential drama about Irish youth stealing cars and running for their lives.

Under The Skin (1999) *

Boring British flick about a nympho.

Love And Rage (1999) *

Directed by Cathal Black. Greta Sccachi plays an aristocratic woman who falls in love with a handsome brute. Essentially, it's an Irish variation on D.H.Lawrence, except that here, people can lose their nose during foreplay.

In Her Defense (1999) *

Directed by Sidney J.Furie. With Marlee Matlin, Michael Dudikoff and Daniel Pilon. There are way too many boring cliches in this Canuck courtroom drama-slash-suspense thriller: a horny lawyer (Dudikoff), an abused woman (Matlin) wanting to get rid of her husband, an ambitious crown prosecutor (Pilon). Add to it a complicated, but very predictable plot, and you get another example of Canadian taxpayers wasting their money on a film nobody will ever want to see.

Head On (1999) *

A night in the life of a gay Greek youth from Melbourne.

Siam Sunset (1999) **

Directed by John Polson. With Linus Roache, Danielle Cormack, Ian Bliss. Filled to the point of overflowing with a busload of odd and peculiar eccentrics from Down Under, “Siam Sunset” is a surrealistic comedy about refrigirators falling off the sky, freak storms, earthquakes, psychotic ex-lovers and poisonous snakes. The humour is broad, and yet oddly nuanced and precious. The film greatly benefits from the clear, lambent quality of the natural southern light, which allows its talented cinematographer to capture the incredibly bright, gaudian colors of the Australian desert landscape. Cette première réalisation brilliante de John Polson (l’acteur australien qu’on a vu dans “The Sum of Us”) renoue avec une certaine forme de narration, dite “surréaliste”, organisée autour d’une multitudes d’évenements tantôt drôles, tantôt bizarres et toujours inexplicables. Ainsi, on y peut voir des frigos qui tombent du ciel, des serpents géants qui dorment sous les lits des amoureux, et finalement des huragans, des tremblements de terre et d’autres catastrophes quotidiennes qui pursuivent sans cesse notre héro en acharnant sur lui leur furie furieuse. C’est pourtant une comédie très légère, et ulta-sympathique, qu’on nous sert ici, façon de dire “regardez comme c’est drôle quand ça arrive aux autres...”.